vendredi 29 juin 2007

La escritora Alina Reyes fume




Son sexe avait un peu gonflé, mais j’étais tellement émue que j’avais peur de le prendre dans ma bouche. Je tournais autour, admirative et intimidée, sans pouvoir me décider. Enfin il me prit par les cheveux et guida mes lèvres vers lui.
Quand j’eus son membre dans la bouche, il me sembla être entrée en éternité. Je le suçais, et plus rien d’autre n’existait que cette chair dure et grosse et chaude et savoureuse contre mes joues, ma langue, ma gorge et mon palais. Je le suçais, je le tétais, et sa tétine me donnait l’oubli, sa grosse tétine concentrait le monde, qui se tenait tout entier entre mes lèvres pour me donner sa substance nourricière et me faire jouir.
J’eusse pu rester là pendant des heures, accrochée à sa queue, et peut-être y mourir d’hébétude. Ma bouche était directement liée à mon bas-ventre, à mon sexe qui se contractait au rythme de mes lèvres, comme pour sucer aussi. Quand il éjacula, j’éprouvai en même temps l’orgasme, sans avoir à me toucher. J’avalai en jouissant.

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