jeudi 27 mai 2010

L'espoir de la mamamouthe


La speme che rinasce in un col giorno.
Dolor mi preme del passato, e noia
Del presente, e terror de l’avvenire.


lundi 24 mai 2010

« Faut-il rire des "intellos" ? »



A rivederla
(au revoir) : salut habituel des Toscans, juste en passant, sans s'arrêter, ou de loin. Absurdité de nos flatteries appelées compliments. (18 mai)

vendredi 21 mai 2010

3 autres recalés


Michel Onfray : Oui, l'analyste fournit le billet de train, mais c'est au patient d'effectuer le voyage. Ça ne marche que si vous voulez que ça marche… Le procédé est vieux comme le monde : le psychanalyste est un sorcier, un shaman qui s'appuie sur les croyances établies quant à son pouvoir. Le cabinet fleure bon l'encens. La cure psychanalytique illustre une branche de la pensée magique – sachant que j'ai un grand respect pour celle-ci –, matrice des pensées rationnelles. Là encore, je souhaite déboulonner une idée reçue : la thérapie freudienne n'est nullement une technique scientifique qui guérit automatiquement les psychopathologies. Elle fonctionne sur le principe de l'effet placebo.

mercredi 19 mai 2010

Douter que l’on doute


« Quel mol oreiller que le doute pour une tête bien faite ! » — ce mot de Montaigne a toujours exaspéré Pascal, car personne, justement n’avait autant que lui besoin d’un mol oreiller. À quoi cela tenait-il donc ?

dimanche 16 mai 2010

3 des 6 recalés


Pour les six recalés (Finkielkraut, Sollers, Onfray, Bourdieu Glucksmann, BHL, Polanski ), qui avaient légitimement cru en leurs chances en découvrant leur nom mardi dernier lorsque Domenech divulgua une liste élargie de 30 joueurs, le verdict s'apparente à un déchirement. Si l'on admet que le sélectionneur se soit ménagé des solutions de rechange afin de pallier d'éventuelles blessures le week-end dernier, on comprend mal le nouveau mauvais tour qu'il vient de jouer à Sollers et à Onfray, déjà débarqués dans des conditions similaires lors de la préparation à l'Euro 2008.

samedi 8 mai 2010

Pappy few



On annonce, pour la énième fois, la fin de la littérature, du moins de l’édition sur papier, qui serait menacée par les I-pad et autres Notebook…

PHILIPPE SOLLERS : Cela n’a aucune importance. À la limite, il ne resterait que quelques exemplaires qu’on se refilerait sous le manteau, ce serait encore magnifique. À condition de savoir lire et écrire. Ce n’est pas la technique qui compte, c’est ce qu’on en fait. Tout ce que la technique peut faire, elle le fera. Il faut répéter et répéter encore, comme Stendhal dans la Chartreuse de Parme : tout ne s’adresse qu’aux happy few. J’observe avec attention ces auteurs qu’on met au pinacle, ça m’intéresse. En général, c’est toujours pour des raisons qui sont liées à la sexualité, des raisons sociologiques massives. Je reste marxiste sur ce point. Mais les communistes n’ont jamais lu Marx ! C’est connu… La détresse d’Althusser vient peut-être de là… Il a lu Marx ! On l’a réduit à sa fin… au meurtre de sa femme, à son coup de folie. Voilà le mot : « réduire ». Aujourd’hui, si ça n’est pas réductible, ça n’est pas bien. Je suis un irréductible ! Prenez Onfray, par exemple. Ce « géant » réduit le « nain » Freud à un charlatan, un imposteur, cocaïnomane dormant pendant ses séances : le match est inégal ! Ce géant qui explique Nietzsche à des gens du troisième âge dans son université populaire… C’est cocasse. Onfray est fait pour la prêtrise. Nous vivons l’époque de l’esprit de vengeance.