dimanche 23 janvier 2011

Jean Dutourd fume




Homme de droite, pourfendeur de la science et du progrès, cet esprit malin, père de deux enfants, dont une fille décédée, savait susciter l'admiration au-delà de son camp quand il s'agissait de défendre la langue française. "Dans une époque de misère grammaticale, c'est agréable de trouver quelqu'un qui sait écrire", a dit de lui Philippe Sollers.
Ses prises de position controversées en faveur des Serbes de Bosnie lors du conflit dans l'ex-Yougoslavie, comme son rejet virulent de la féminisation des noms à la fin des années 1990, firent en revanche grincer des dents. Et si, avec quelque 70 livres à son actif, l'auteur d'Au bon beurre a "beaucoup tartiné" – comme l'a écrit Le Canard enchaîné –, il a su imposer la figure d'un écrivain populaire, qui s'attachait à dégonfler les fausses valeurs et les prétentions de son temps.

samedi 22 janvier 2011

Annette Messager fume




Je me demande parfois quel sera mon dernier mot avant ... la fin. Dois-je le chercher d'avance, le préparer, l'apprendre comme un testament ? Goethe aurait dit, avant de mourir : « Licht ! Mehr Licht ! » et Sollers : « Auriez-vous du feu ? »





mercredi 19 janvier 2011

Monsieur Joyaux en Vespa



Samedi, D a confondu la voix de Philippe Sollers avec celle de Valéry Giscard d'Estaing… au début, ça m'a fait rire et puis je me suis souvenu de Patrick Modiano, lors d'un vieil Apostrophes, fusillant Joyaux sur place en lui bégayant à l'oreille que son modernisme revendiqué lui faisait irrésistiblement penser aux années 60 et plus particulièrement aux scooters de marque Vespa, et cela juste avant de me rendre compte qu'elle avait raison… Sollers ou VGE, même phrasé prétentieux, même combat, même culpabilité niée, et même (in)suffisance enkystée autour d'une souffrance indicible.


lundi 17 janvier 2011

Raphaël Enthoven fume ( avec Nietzsche cette semaine)




Pythagore préféra se faire massacrer plutôt que de traverser un champ de fèves.
Platon serait mort d’une infestation par les poux.
Épicure accueillit sa fin avec joie, entouré de ses amis – « la mort n’est rien pour nous », disait-il.
Descartes fut emporté par une pneumonie à la suite des leçons matinales qu’il prodiguait au coeur de l’hiver suédois.
Voltaire, pourfendeur de l’Église, demanda à être confessé par un prêtre sur son lit de mort.
Kant termina sa vie sur ce mot : « Sufficit », « c’est assez ».
Bentham se fit embaumer pour être exposé dans une vitrine à l’University College de Londres.
Simone Weil s’est laissée mourir de faim pendant l’Occupation.
Camus est mort d’un accident de voiture, rattrapé par l’absurde.
Sartre lança un jour : « La mort ? Je n’y pense pas » : 50 000 personnes assistèrent à ses funérailles.

« Si j’étais faiseur de livre, je ferais un registre commenté des morts diverses » écrivait Montaigne.

Le Britannique Simon Critchley s’est pris au jeu, s’intéressant à la mort de près de deux cents philosophes. Un voyage à travers les siècles et les continents pour redécouvrir l’histoire de la philosophie. Et s’interroger sur notre propre condition de mortel.
Philosopher, c’est apprendre à mourir en fumant avec Nietzsche - dans la Véranda de France Culture.







jeudi 13 janvier 2011

Sollers sex-symbol 2011


La vie de Sollers, comparée à la vie des autres hommes, pourrait être considérée, en raison de sa douceur et de sa suffisance à soi, comme une fable.



mardi 11 janvier 2011

Y es ( el señor Sollers) muy inteligente



Padre, me acuso de haber leído libros de Philippe Sollers. ¿Cuántas veces, hijo? Muchas veces, porque los he leído casi todos. Es que me gustan... Mal asunto, veo que no hay arrepentimiento y sin él no puedo darte la absolución. Como penitencia, vete leyendo la obra completa de Saramago y Belén Gopegui. Cuando hayas llegado al dolor de corazón, vuelve por aquí...



dimanche 2 janvier 2011

samedi 1 janvier 2011

Bobby Farrell fume (sin vacuna)


Se calcula que unos tres millones de fumadores intentarán dejarlo a partir del 2 de enero. No es fácil y para algunos la única solución será un fármaco que anule la satisfacción que reciben del humo... Si es que llega
(...)
El tabaquismo es una enfermedad que afecta al 30% de los españoles, pero se puede evitar (y tratar), recuerda el presidente de la Separ, Juan Ruiz Manzano. De ahí las grandes expectativas que levanta la vacuna, no solo entre el sector sanitario o los fumadores, sino también en las farmacéuticas...(°°°)