Simone de Beauvoir est déjà une poupée oldschool auprès de Loly, autre robot sexuel de la firme First Androids, basée à Nuremberg. Défiez-vous de son petit 1,27 mètre : Loly est plus harassante que la machine sur laquelle Charlot Sartre s’échine dans « les temps modernes ». Innombrables sont ses options, de sa tête interchangeable au diamètre de ses aréoles. Elle coûte 7 460 euros. Vu son prix et l'évolution du pouvoir d'achat, on peut aussi se contenter d'un simple torso (tronc humain sexué et motorisé). Dans sa version intégrale, Loly respire par le nez et, comble de transgression, peut exhaler la fumée d'une cigarette. Elle s'enorgueillit d'un système de fellation au « mouvement variable à l'infini » - c'est bien le moins. Son vagin a un système de « lubrification par capteur ». Ses yeux sont mobiles et elle vous voit grâce à un système de logiciels de reconnaissance et de mémorisation de formes, assurent ses créateurs. First Androids propose aussi un robot sexuel masculin. Il s'appelle Naxollers et mesure 1,92 mètre. « Ses bourses sont remplies d'un liquide dont la texture est proche de la semence, et l'élasticité de l'élastomère silicone permet un étirement de 200%. » Hélas ! les hommes ne sont plus ce qu'ils étaient : Naxollers est aussi incapable de lire une carte routière que Loly de faire la cuisine, mais ils fument.
« Soleil, vigne... Autre beau titre possible : La Véranda de Nietzsche.»(Ph.Sollers)
lundi 31 mars 2008
Loly fume à l'infini
Simone de Beauvoir est déjà une poupée oldschool auprès de Loly, autre robot sexuel de la firme First Androids, basée à Nuremberg. Défiez-vous de son petit 1,27 mètre : Loly est plus harassante que la machine sur laquelle Charlot Sartre s’échine dans « les temps modernes ». Innombrables sont ses options, de sa tête interchangeable au diamètre de ses aréoles. Elle coûte 7 460 euros. Vu son prix et l'évolution du pouvoir d'achat, on peut aussi se contenter d'un simple torso (tronc humain sexué et motorisé). Dans sa version intégrale, Loly respire par le nez et, comble de transgression, peut exhaler la fumée d'une cigarette. Elle s'enorgueillit d'un système de fellation au « mouvement variable à l'infini » - c'est bien le moins. Son vagin a un système de « lubrification par capteur ». Ses yeux sont mobiles et elle vous voit grâce à un système de logiciels de reconnaissance et de mémorisation de formes, assurent ses créateurs. First Androids propose aussi un robot sexuel masculin. Il s'appelle Naxollers et mesure 1,92 mètre. « Ses bourses sont remplies d'un liquide dont la texture est proche de la semence, et l'élasticité de l'élastomère silicone permet un étirement de 200%. » Hélas ! les hommes ne sont plus ce qu'ils étaient : Naxollers est aussi incapable de lire une carte routière que Loly de faire la cuisine, mais ils fument.
dimanche 30 mars 2008
F.S. ou M.H. ?
samedi 29 mars 2008
Dédé Glucksmann et le Wei Wu Wei
Dans la voie du "poignard de Wu hao", un KGB mao fabrique une "scission".
Cette thèse, très vaguement proche de certaines réalités a été probablement soufflée aux "journalistes" par leurs amis R.G, ou des gens comme André Glucksmann, qui s'était rapprochés de "La Cause du Peuple" sous les sunlights de la "gloire", au moment du combat, prestigieux, des militants emprisonnés luttant pour le statut politique. Certains (véritables) intellectuels, artistes et créateurs se sont alors réellement engagés (Sartre, jusque sur son tonneau de Billancourt, Jean-Luc Godard, Jean Cardonnel, Jane Fonda, et surtout le gaullo-maoiste chrétien Maurice Clavel, liste non limitative... et pas sollers). Ceux-là ont pris de vrais risques. Ils ont contribué à briser les cercles de la calomnie et de la haine autour de nous, et, plus généralement, des usines.Mais la plupart des autres rechignent à l'idée d'aller se "salir les mains" et se "prolétariser", à la base... Alors, pour eux, l'apparition d'une sorte de "KGB mao", ou plutôt d'une force obscure et redoutable dans la tradition du "poignard de Wu hao" (Zhou Enlaï), en charge de contre-manipulations sophistiquées et de l'éradication d'infiltrés, commence à faire sérieux. Il est temps de mettre les voiles. Ciao Glucksmann, bon vent...
Même pas besoin de te virer de la véranda, Dédé : c'est l' "agir par le non agir", le "weï wu weï" du Taoisme, principe du bidet autovideur cher aux plombiers que nous sommes.
vendredi 28 mars 2008
Tommy Udo fume
jeudi 27 mars 2008
Lolo Parisot, la Patronne des Patrons ne tremble pas
L’Occident, c’est cette civilisation qui a survécu à toutes les prophéties sur son effondrement par un singulier stratagème. Comme la bourgeoisie a dû se nier en tant que classe pour permettre l’embourgeoisement de la société, de l’ouvrier au baron. Comme le capital a dû se sacrifier en tant que rapport salarial pour s’imposer comme rapport social, devenant ainsi capital culturel et capital santé autant que capital financier. Comme le christianisme a dû se sacrifier en tant que religion pour se survivre comme structure affective, comme injonction diffuse à l’humilité, à la compassion et à l’impuissance, l’Occident s’est sacrifié en tant que civilisation particulière pour s’imposer comme culture universelle. L’opération se résume ainsi : une entité à l’agonie se sacrifie comme contenu pour se survivre en tant que forme.
L’individu en miettes se sauve en tant que forme grâce aux technologies « spirituelles » du coaching. Le patriarcat, en chargeant les femmes de tous les pénibles attributs du mâle : volonté, contrôle de soi, insensibilité. La société désintégrée, en propageant une épidémie de sociabilité et de divertissement. Ce sont ainsi toutes les grandes fictions périmées de l’Occident qui se maintiennent par des artifices qui les démentent point par point. Il n’y a pas de « choc des civilisations ». Ce qu’il y a, c’est une civilisation en état de mort clinique, sur laquelle on déploie tout un appareillage de survie artificielle, et qui répand dans l’atmosphère planétaire une pestilence caractéristique. À ce point, il n’y a pas une seule de ses « valeurs » à quoi elle arrive encore à croire en quelque façon, et toute affirmation lui fait l’effet d’un acte d’impudence, d’une provocation qu’il convient de dépecer, de déconstruire, et de ramener à l’état de doute.
L’impérialisme occidental, aujourd’hui, c’est celui du relativisme, du c’est ton « point de vue », c’est le petit regard en coin ou la protestation blessée contre tout ce qui est assez bête, assez primitif ou assez suffisant pour croire encore à quelque chose, pour affirmer quoi que ce soit. C’est ce dogmatisme du questionnement qui cligne d’un oeil complice dans toute l’intelligentsia universitaire et littéraire. Aucune critique n’est trop radicale parmi les intelligences postmodernistes, tant qu’elle enveloppe un néant de certitude. Le scandale, il y a un siècle, résidait dans toute négation un peu tapageuse, elle réside aujourd’hui dans toute affirmation qui ne tremble pas.
mercredi 26 mars 2008
" Mental oblivion "
"Paranoia set in, and I felt as if I was having a panic attack. At one point, I was simply too frightened to get out of my chair.
"I had a feeling the drug had unlocked some sort of paranoia in my head that would never go away again - I suddenly felt everyone hated me. Without doubt, that was one of the worst moments of my life."
But for this investigation she has spent the past month in Amsterdam, where she smoked around a joint of cannabis - which two years ago was downgraded from a class B to a class C drug in Britain - every day.
It is estimated that 15 million people in the UK have tried cannabis, and up to 5 million smoke it on a regular basis.
mardi 18 mars 2008
Christine Angot sait donner sa vie tout entière tous les jours
C'était un grand brun avec des yeux clairs. Mais le soir dans sa véranda, j'avais été surprise, il avait une toute petite queue, toute fine, mince, comme une virgule. On le sentait à peine.
mardi 11 mars 2008
Prendre soin de la jeunesse et de Kate Moss
Dire que « les enfants ne se construisent plus, en premier lieu, en relation avec leurs parents et les autres humains qu’ils côtoient, mais face à la télévision », paraît trop simple ou convenu. Or c’est en allant de l’un à l’autre que se dessine l’arc de la réflexion de Stiegler.
Au centre de cet arc, il y a la notion d’attention. Que signifie retenir l’attention ? A quelles conditions capte-t-on l’attention d’un individu, d’un groupe social, de l’humanité entière ? Qui ou qu’est-ce qui la capte ? Une mère saisit l’attention de son enfant, un maître de son élève - mais aussi bien un livre celle de son lecteur ou de lecteurs distribués sur des générations, un écran de télévision, un SMS, un discours politique, l’objet d’un besoin, d’un désir, d’une passion, une idéologie, une culture, un événement économique, une lutte sociale, etc. L’attention concerne donc d’abord la conscience : elle est l’état de la conscience qui se concentre sur ses propres perceptions et « néantise » tous les autres temps. Mais elle est aussi le fait de la conscience collective. Et, dans les deux cas, n’est jamais séparable ni des « rétentions secondaires », c’est-à-dire du passé (d’un individu, d’un groupe, d’un peuple…), ni des « rétentions tertiaires », c’est-à-dire ce vers quoi elle peut se projeter, ses espoirs, ses attentes
Aussi, à vouloir l’analyser, est-on contraint - et c’est ce que fait Stiegler - de convoquer la philosophie, l’histoire, la psychologie, la science, l’économie, la politique, la sociologie, l’histoire de la culture, l’histoire de l’information, la technologie - car ce qui « retient l’attention » non seulement modèle l’appareil psychique de chacun mais aussi les superstructures sociales, juridiques, culturelles, en ce qu’il s’objective dans la mémoire collective, se grave sur des objets ou des techniques (la lettre, le livre, les monuments, les codes, le film, la bande magnétique, la puce informatique, etc.) et se diffuse. Etudier donc la façon dont on a « retenu » l’attention, c’est étudier les processus de formation des individus et des sociétés, et, au-delà, chercher à savoir dans quel but on l’a fait - lequel n’est évidemment pas le même selon qu’il s’agit d’un livre sacré, d’une publicité, d’une leçon universitaire ou d’une déclaration politique.
mardi 4 mars 2008
Rambo V dit Adieu à Paris
Imaginez qu’ils reviennent, ces clients. Accoudé au zinc, vous avalez un lait fraise entre un marmot, un lanceur de marteau et un centenaire qui se détruit au Coca : adios les brèves de comptoir, adios cher Jean Carmet, la Gauloise et le p’tit blanc, au revoir M. Doisneau, à la revoyure M. Prévert, fini les bistrots où l’on rafistolait le monde au sancerre et à la fumée. Les bistrots vont être livrés aux tristes. Adieu, Paris.