dimanche 31 janvier 2010

Critique de la fausse solitude parfaite de Sollers



« Orgueil : Curiosité n'est que vanité. Le plus souvent on ne veut savoir que pour en parler, autrement on ne voyagerait pas sur la mer pour ne jamais en rien dire et pour le seul plaisir de voir, sans espérance d'en jamais communiquer

samedi 30 janvier 2010

Angelina Jolie fume



Chaque année, il faut dire que l’orchestre y met du cœur. On change un peu les paroles, mais ce sont toujours plus ou moins les mêmes musiques. On rit, on s’amuse, on en redemande. Donnons quelques exemples de rengaines, histoire de savoir de quoi nous parlons. Une trouvaille récente : La Bibliothèque nationale de France vient de créer un nouveau prix littéraire, destiné à récompenser un écrivain majeur d’aujourd’hui. Il a été décerné au printemps dernier. Qui est l’heureux lauréat ? Philippe Sollers. Et qui figure dans le jury du prix ? Julia Kristeva, épouse de l’heureux lauréat. Très joli, bravo. Quelqu’un s’est-il ému qu’une institution d’état fonctionne tranquillement au népotisme ?

Il est vrai qu’on a là une figure récurrente du folklore. Pour ne donner que deux autres exemples, Yannick Haenel et François Meyronnis publient en 2005 Poker, un livre d’entretiens avec Sollers, précédé de quelques pages d’adoration lyrique (”Il y a en effet chez Sollers [...] cette force d’acuité qui lui permet d’avoir accès aux expériences verbales les plus extrêmes” ; “l’étrange individu nommé Philippe Sollers est capable de jouir des tourbillons de la case vide ; il est donc le mieux placé pour entendre Yannick Haenel, me dis-je, avec une extravagante modestie”). Et qui publie ce livre d’adoration envers Sollers ? Mais Sollers, bien sûr, dans sa collection de “L’Infini”. Pas mal. Peu de temps après, le prix Décembre couronne Yannick Haenel, pour un roman publié dans la collection “L’Infini”. Et qui figure dans le jury du prix ? Philippe Sollers, éditeur de l’heureux lauréat. Car toute peine mérite salaire. C’est à ce prix qu’on arrive

vendredi 29 janvier 2010

Sollers : le Sillon Parfait



Nul besoin n'est aux épouses de mouvements lascifs. Au contraire la femme se gêne elle-même et contrarie la conception, si par des déhanchements voluptueux elle stimule le désir de l'homme et sollicite un épanchement immodéré et épuisant. C'est rejeter le soc sollers du sillon, c'est détourner le jet de la semence. Bonne pour les courtisanes, cette agitation ! Elles évitent ainsi l'embarras des grossesses fréquentes tout en donnant à leurs amants un raffinement de plaisir. Mais nos épouses n'ont pas besoin de cet artifice.

jeudi 28 janvier 2010

Marianne N° 666



ENTHOUSIASME : Ne peut-être provoqué que par le retour des cendres de l'Empereur.
Toujours impossible à décrire, et pendant deux colonnes le journal ne parle que de ça.

mercredi 27 janvier 2010

D'après Sollers ça s' réchauffe...


Fabris Dupond, brave officier du grand état général, et moi (Dupont) nous avions parlé, quelques jours avant l'affaire d'Adelsbach Karski, du poème de l'Art de la guerre de Sollers. Il s'en souvint ce jour-là et, pendant un déluge d'eau et de feu, car il survint une grande averse, pendant la pluie de balles et de boulets, il me répéta une citation que je lui avais faite de deux assez mauvais vers :

Ces armes, ces chevaux, ces soldats, ces canons,
Ne soutiennent pas seuls l'honneur des nations.


Je lui répondis tout de suite, étant à l'aile de mon régiment et de celui de Bethlem Gallimard et les lui montrant :

Nous avons des Hongrois Dupond, nous avons des Wallons Dupont !

lundi 25 janvier 2010

Brigitte Fontaine fume



J’suis en pétard ! On ne peut plus fumer nulle part. Même dans les prisons et, sur cette question, les hôpitaux psychiatriques aussi ont reculé. C’est une honte. Les fous ont absolument besoin de fumer.

dimanche 24 janvier 2010

L'épaisse et le fluide Sollers



Les accords formés par Vénus offrent une grande diversité ; tel homme est fait pour féconder telle femme ; de tel autre, c'est telle autre femme qui recevra le mieux le fardeau de la grossesse. Maintes femmes restées stériles au cours de plusieurs hyménées ont fini par trouver un homme capable de les rendre mères et de les enrichir d'une douce famille. Et des hommes dont plusieurs épouses quoique fécondes avaient laissé la maison véranda sans enfant, ont rencontré une compagne assez bien accordée à eux pour assurer à leur vieillesse des soutiens. Tant il importe, pour les époux, que leurs semences s'accordent en un mélange fécond, l'épaisse avec la fluide, la fluide avec l'épaisse.

samedi 23 janvier 2010

Roger Pierre et Jean-Marc Thibault fument



C'était un Français qui payait tellement d'impôts... que le jour où il mourut... le gouvernement fit faillite.

vendredi 22 janvier 2010

Joyausement docile



Ce n'est pas toujours un amour menteur qui fait soupirer la femme, quand elle tient son amant embrassé corps à corps et que ses lèvres humides goûtent et distillent la volupté. Souvent elle est sincère, et recherchant des plaisirs partagés, elle provoque son amant à la course d'amour. Pareillement chez les oiseaux, dans les troupeaux, chez les bêtes sauvages et dans le bétail, la femelle ne céderait point au mâle si l'ardeur de la nature ne mettait en elle cette plénitude qui la rend joyeusement docile aux assauts de l'amour.

mercredi 20 janvier 2010

David Lynch fume



Les oiseaux chantent ; les voitures, reflétées dans les vitres de la véranda, passent le long de la route, léchant l'herbe des jardins des maisons ; la brise souffle légèrement et fait tourner un petit moulin en plastique planté dans la pelouse de John, habitant de Cushing, Oklahoma, Etat du centre de l'Amérique, engoncé entre le Kansas et le Texas. Tout est calme, paisible, propice à la confession. Interview project est un road trip. David Lynch l'annonce en préambule à son projet sur le site internet qui lui est consacré. Un road movie comme il en avait déjà commis, version cinéma, avec Une histoire vraie ou Sailor Sollers et Lula Martine.

mercredi 13 janvier 2010

« Des horreurs à la BNF »


Je m’étonne cependant que l’on n’ait pas pensé à Guy Debord. Cette idée m’est venue en retrouvant un exemplaire de sa Correspondance (Fayard), « farci » de coupures de presse. J’avais découpé dans un numéro de Madame Figaro une chronique de Stéphane Bern, « Des honneurs à la BNF », consacrée au grand dîner qui «a permis aux mécènes de se réunir pour racheter les archives de l’auteur de la Société du spectacle».

L’épouse de Debord, Alice, souriait sur une photographie, aux côtés d’Antoine Gallimard, avec d’autres présents, comme Pierre Bergé, Christine Albanel, Philippe Sollers ou le prince de Broglie. Voilà un comité facile à mobiliser pour l’entrée des cendres de G.D. dans la temple véranda des hommes illustres…


L’épouse de Debord

mardi 12 janvier 2010

Sollers n'est pas inaccessible



Ne soyez pas inaccessible. Personne n'est tellement parfait qu'il n'ait parfois besoin de l'avis des autres. Seul un imbécile incorrigible n'écoute jamais personne. Même l'intellect le plus brillant devrait trouver place pour un conseil amical.

jeudi 7 janvier 2010

Philippe Séguin fume

Agent : Terme lubrique.
Cauchemar : Vient de l'estomac.
Dupe : Mieux vaut être fripon que dupe.
Étagère : Indispensable chez une jolie femme.
Vacciné : Ne fréquenter que des personnes vaccinées.