lundi 3 décembre 2007

Réconfort solitaire





Une petite brise s’était levée, le froid gagnait vite. Je mis sur moi tous les vêtements que j’avais apportés dans la véranda, me glissai dans mon sac de couchage, et restai étendue sur le dos près de mon feu, fumant une ou deux cigarettes en regardant venir les étoiles qui s’allumaient rapidement, comme si on les jetait par brassées de quelque part au-dessus de la voûte céleste, semis étincelant et froid qui constituait pour moi un paysage familier et réconfortant.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

* « Cette pauvre Alina Reyes » comme Chaval disait « Ce pauvre Pasteur »

http://terrainsvagues.hautetfort.com/archive/2007/10/18/rentree.html

Anonyme a dit…

stérilisé, connard !

Je le trouve très beau, mon texte, aussi beau que cette femme, bravo.