vendredi 12 octobre 2007

Alina Reyes fume en forêt



Je me suis assise à la fenêtre de la véranda, pour fumer une cigarette. Sur les cinq fils électriques qui surplombaient la ruine et traçaient une portée, des oiseaux se sont disposés, puis mis à chanter. D'un haut-parleur lointain une musique sacrée, accompagnée d'une volée de cloches, s'est répandue sur la vile. J'ai fermé la fenêtre et me suis couchée, épuisée soudain par la montée de mon amour, qui s'élevait dans mon corps en un choeur somptueux.
Je suis habitée par une foule de musiciens exquis, et je t'aime, bel étrange homme. Entends-moi, là nue sur mon lit...



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les enfants marchent dans la nuit. Derrière eux, cachés sous de longs manteaux gris, leurs parents sont devenus de terrifiantes bêtes d’ombre, qu’il faut emmener au-delà des sentiers, au plus loin des regards du monde. C’est ainsi qu’ils arrivent devant la grande forêt...

dimanche 14 octobre 2007 de 17h30 à 18h France Culture
> Les Bêtes d’Ombre d'Anne Sibran