jeudi 23 avril 2009

Le "sujet" Tati fume



Dimanche, dans sa présentation, Giorgio Agamben a placé Tiqqun dans la filiation du dernier Michel Foucault. En 1983, celui-ci dénonçait la propension de la gauche à se figurer l’histoire comme un simple conflit entre l’individu opprimé et le pouvoir oppresseur.
A cette interprétation naïve, il proposait de substituer l’analyse du pouvoir comme ensemble de dispositifs sociaux (surveillance policière, politiques publiques…) dont chaque individu est constitué et à l’intérieur duquel il va se former lui-même, c’est-à-dire devenir « sujet ». Or, poursuit Giorgio Agamben, «Tiqqun va encore plus loin : pour eux, il n’y a plus de différence entre le pouvoir et le sujet. Il n’y a plus de sujet, il n’y a plus de théorie du sujet, mais seulement des "dispositifs"».


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