lundi 25 juillet 2011

Le cerveau du Sapiens DSK




L'être-auprès-du-monde de l'intelligence humaine ne peut donc pas être pensé comme un être-en-dehors-de-soi ou une sortie, dans le sens spatial du terme - par exemple comme le séjour d'un touriste stupéfait dans un pays étranger. Il faut plutôt considérer l'extase humaine comme une prestation propre de l'organisme qui a préformé en soi sa faculté d'être-dans-le-monde et d'être-auprès-des-choses, et actualise à chaque fois son extase en fonction des offres faites par les circonstances. Le cerceau est l'organe général de la clairière;  en lui se concentre la quintessence des possibilités d'ouverture à ce qui n'est pas le cerveau. La capacité d'apprentissage du cerveau du sapiens DSK équivaut à une preuve de réalité du monde extérieur. Grâce à son évolution, qui connaît une luxuriance dramatique, l'exode de la créature humaine hors du « monde bête » trouve son pilier organique le plus parfait.
Seul son cerveau  rend l'homo sapiens DSK capable de faire face au monde d'une manière endogène. Un fait joue ici un rôle difficile : la plus grande partie, et de loin, de la formation et de la structure  du cerveau humain se déroule en situation extra-utérine. Ainsi, l'attente et l'ouverture à l'information ultérieure, postnatale et historique prend définitivement le dessus sur l'inné et l'apporté. Le cerveau humain devient ainsi l'atelier du rapport entre l'a priori et l'a posteriori, c'est-à-dire la possibilité organique de la possibilité d'expérience. C'est le fruit le plus élevé de la situation de couveuse, mais aussi l'organe de l'extase qui désigne l'extérieur de la couveuse.




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