Je suis Lilith la lionne séductrice. Main de chaque
servante, fenêtre de chaque vierge. Ange de la chute et conscience du
sommeil léger. Fille de Dalila, de Marie Madeleine et des sept fées. Pas
d'antidote à ma damnation. De ma luxure s'élèvent les montagnes et
s'ouvrent les fleuves. Je reviens pour transpercer avec mes flots le
voile de la pudeur, et pour essuyer les plaies du manque avec le parfum
de la débauche.
De la flûte des deux cuisses monte mon chant
Et de ma luxure s'ouvrent les fleuves.
Comment pourrait-il ne pas y avoir de marée
A chaque fois qu'entre mes lèvres verticales brille un
sourire ?
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