Philippe Sollers : Je lis et relis « l'Odyssée », d'Homère.
Ulysse, c'est « polytropos », « l'homme aux mille tours ». Traduisez en latin, vous
avez le mot « sollers ». Et puis, comme j'aime beaucoup les déesses grecques,
Ulysse me fait rêver au maximum: un mortel protégé par Athéna, c'est
merveilleux. J'essaie de me trouver des Athéna, moi aussi.
Quant au livre qu'on porte aux nues et qui me tombe des mains, c'est « Belle du Seigneur ». L'histoire d'amour est forcée. C'est du sirop. Si on a lu Proust, on ne peut pas aimer Albert Cohen.
Quant au livre qu'on porte aux nues et qui me tombe des mains, c'est « Belle du Seigneur ». L'histoire d'amour est forcée. C'est du sirop. Si on a lu Proust, on ne peut pas aimer Albert Cohen.
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