« Les écrivains ne se préoccupent plus d'entendre ce
qu'ils écrivent. Or un livre, ça s'écoute. Ils sont pris par le cinéma. Ils
pensent de plus en plus au cinéma. Ils sont absorbés dans cette fantasmagorie.
C'est dramatique. La littérature est devenue un moment du spectaculaire
intégré, comme a dit Debord. Le
langage, mon grand personnage, s'est éclipsé. Les dieux l'ont quitté. Nous
sommes menacés de surdité complète à la littérature, au milieu de ces centaines
de livres qui se bousculent dans l'indifférence.»
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