Les objets produits par l'Atelier viennois restent, aujourd'hui encore, très prisés par les collectionneurs. Un ravisement pour l'oeil, en effet. Mais encore et toujours, la femme sert d'appât. «Voulez-vous un encrier ? Le voici : des naïades se baignent entre deux récifs ; l'un contient de l'encre, l'autre du sable. Voulez-vous un cendrier ? Le voici ; une danseuse serpentine se livre à vos regards et sur ses narines vous pouvez frotter le bout de votre cigare», écrit le sarcastique Adolf Loos. Et il conclut : «Je n'ai jamais aimé cela. Alors les artistes ont protesté : regardez tous, voilà un ennemi de l'art ! Mais c'est le contraire qui est vrai : je voulais protéger l'art contre ceux qui le dénaturent. On m'a sommé d'exposer à la Sécession. Je le ferai si les marchands sont chassés du temple. Les marchands ? Non : les prostitueurs de l'art.»
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