Dans son fauteuil sur la véranda de devant, Sollers garde ses mains sur ses genoux. Je fume, et je me sers d'un vieux seau à charbon comme cendrier. J'écoute Sollers qui parle sans discontinuer. Il est onze heures du matin - encore une heure et demie jusqu'au déjeuner. On n'a pas faim, ni l'un ni l'autre. Il nous tarde quand même de rentrer et de nous asseoir à la table. Peut-être que l'appétit viendra.
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