
Prédilection pour le mot de Baudelaire : « la vérité emphatique du geste dans les grandes circonstances de la vie ». Il appela cet excès de pose le
numen (qui est le geste silencieux des dieux prononçant le destin humain). Le
numen, c'est l'hystérie figée, éternisée, piégée, puisqu'enfin on la tient immobile, enchaînée sous un long regard. D'où mon intérêt pour les poses (à condition qu'elles soient encadrées), les peintures nobles, les tableaux pathétiques, les yeux levés au ciel, etc.
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