« Soleil, vigne... Autre beau titre possible : La Véranda de Nietzsche.»(Ph.Sollers)
jeudi 31 décembre 2009
Les célébrations du Nouvel An ont débuté
vendredi 25 décembre 2009
Ressuscité, ressuscité, dit Sollers
Ici, une scène précise avec Lila, il y a dix ans, à Rome. C’est le jour de Pâques, on est sur une terrasse, il fait très beau. On regarde la télé, le pape vient de terminer son discours traditionnel, bénédiction urbi et orbi, après le mot « ressuscité » proclamé dans toutes les langues. Ce show habituel m’intéresse et m’amuse, l’espace est plein de drapeaux et de fleurs, mais, à ma grande surprise, Lila s’agite soudain et entre en fureur contre ce théâtre. « Ressuscité, ressuscité, dit-elle, tu ne vas quand même pas me dire que tu crois à ces conneries ? » Je ne sais pas, moi, mon visage devait avoir une drôle d’expression, un air idiot ou béat, en tout cas une buée d’adhésion à la connerie en question. Sur le moment, je crois à une petite vague biliaire de Lila, mais non, c’est une vraie colère métaphysique, babines presque retroussées, narines pincées. Contre quoi ? Soutenez-moi, je m’évanouis : contre cette histoire de « résurrection ».
Je plaisante ? Mais non, pas du tout. Lila, à ce moment là, me soupçonne de croire à l’énorme blague de la résurrection finale des corps. Des corps en général, je n’en ai pas la moindre idée, et d’ailleurs cette perspective d’ensemble, avec jugement à la clé, me semble peu ragoûtante, mais du mien, après tout, pourquoi pas ? Ça l’ennuie d’avoir à mourir, mon corps, il ne se sent pas fait pour ça, mais il paraît que c’est une loi évidente et incontournable, ce dont je doute sourdement, et lui aussi. Pas même besoin d’un dieu pour ça, je ne conçois pas le destin de cette manière, c’est drôle.
mardi 22 décembre 2009
« facteur de haine et de désunion »
BHL : On parle de ce qu’on veut. Mais dire que les gens ont, dans ce pays, un problème avec l’identité française est une escroquerie. Ils savent ce que c’est qu’être français. Ils le savent bien assez. Le savoir davantage tiendrait plus de l’asservissement que de la libération. Vous savez, les identités collectives doivent être légères et non pas étouffantes. Elles ne doivent pas enfermer le sujet dans un carcan irrespirable mais l’aider, au contraire, à respirer.
Peut-être qu’à certaines époques, la question s’est posée. De nos jours, pas. Ou alors, c’est qu’on monte en épingle des incidents isolés, des phénomènes marginaux. Seuls Mme Morano et M. Besson ressentent une crispation; je ne crois pas qu’elle existe dans l’immense majorité du corps collectif français. Et puis, enfin, ce débat est en train d’occulter la question cruciale: celle de l’identité européenne.
samedi 19 décembre 2009
Ségolène et Sollers (fume) au COP15

Lui aussi estime que «les coupables le savent bien, qui se sont vite enfuis en avion, chez eux, la honte au front», une allusion directe aux présidents américain et français, qui ont quitté Copenhague vendredi soir.
vendredi 18 décembre 2009
Olivier Adam fume "hors saison"

mardi 1 décembre 2009
L'embaumeur Sollers

Noguez répugne à parler de cette histoire mais on sent bien qu'il est blessé - et on le comprend. «Honnêtement, je ne m'attendais pas à ça. C'est le genre de formule qu'on réserve aux débutants, non ?» L'ami Sorin a récupéré le manuscrit pour Fayard, mais le mal est fait. Noguez doute. Il peine à travailler à son prochain livre : Vingt choses qui vous rendent la vie impossible, qu'il destine au même éditeur (Payot) que Comment rater complètement sa vie en onze leçons (2002). Dominique Noguez aurait-il raté complètement sa vie ? « Je n'ai pas dit mon dernier mot», rassure-t-il. On espère bien.
lundi 30 novembre 2009
Sollers isn't good for your computer
J'ai acheté un iMac pour mon fils Philippe avec la garantie étendue Applecare. Il y a un mois, il a arrêté de fonctionner. Philippe l'a apporté au centre de services Apple. Le technicien l'a informé que ça prendrait entre 48 et 72 heures. Cinq jours plus tard, toujours sans nouvelles, j'ai appelé. Ils m'ont informé que cet ordinateur ne pouvait pas être réparé car il était contaminé. Quand j'ai demandé une explication, on m'a dit que mon fils Philippe était un fumeur et que l'ordinateur était contaminé à cause de la fumée de cigarette, ce qui constitue un "danger biologique potentiel", raconte dans une lettre envoyée à The Consumerist l'un de ces consommateurs.
Apple n'a pas donné beaucoup de détails sur les conséquence de l'exposition des ordinateurs à la fumée – et a refusé de répondre aux questions de The Consumerist. La firme s'est contentée d'apprendre aux utilisateurs concernés que la nicotine se trouvait sur la liste des substances dangereuses de l'Occupational Safety and Health Administration (OSHA) et qu'elle ne pouvait donc demander l'intervention d'un technicien sur un ordinateur exposé à cette substance.
samedi 28 novembre 2009
Sollers, sexy et fier de l'être
mardi 24 novembre 2009
Discours parfait de la méthode
lundi 23 novembre 2009
Viscère de la République
Existe-t-il une identité nationale française ?
Peut-on encadrer l'identité nationale ?
samedi 21 novembre 2009
jeudi 19 novembre 2009
L'huile Sollers congratule la Goncourt nationale
mercredi 18 novembre 2009
Pierre Falardeau fume

«Ah oui ! Falardeau, toujours aussi subtil ... avec ses gros sabots y veut nous faire passer des ... p'tits messages.» Je ne me rappelle pas très bien qui a dit qu'en art il fallait cultiver ses défauts, surtout ses défauts. Mais dans un cinéma qui en général ne cherche qu’à faire cinéma, c'est-à-dire à amuser et à faire joli, on a l'air de passer des messages si on essaie de parler de quelque chose. Comme pour la subtilité. La plupart des films sont d'ailleurs tellement gros ou tellement subtils que dans les deux cas on se demande de quoi ça parle.
« Pour terminer… ton principal problème... c'est que t'écoutes pas. » Oui j'écoute, mais je ne crois pas à un film réalisé par deux cent cinquante personnes dont la femme de ménage de Truffaut. Je ne crois pas non plus à un orchestre symphonique dirigé par son conseil d'administration.
J’arrête là. Comme dirait mon ami Gaëtan Hart, je commence à en avoir «ras-la-bol» de toujours être obligé de tout justifier année après année, chaque mot, chaque point, chaque virgule. J’en ai plein le cul de me faire parler de la psychologie des personnages, moi qui déteste le psychologisme bourgeois. Je crois à la psychologie de la situation, à la psychologie de l'action. Je me sens comme un moine tibétain qui radote avec son moulin à prières. J'ai l'impression de réécrire le même papier depuis vingt-cinq ans, de répéter les mêmes évidences grossières en réponse aux mêmes remarques absurdes. Je suis là à me répandre sur le papier, à exposer mes états d'âme, à arroser mon projet de mes larmes de martyr comme Solange Chaput-Rolland pleurnichant sur l'épaule de ses lecteurs, deux ou trois fois par année, depuis bientôt un demi-siècle, Solange Chaput-Rolland ! Quelle horreur !
dimanche 15 novembre 2009
Nelly Arcan fume

Un vent implacable s’est levé en Amérique du Nord contre la cigarette au milieu de années 80. La cigarette, qui avait jadis une saveur de liberté, a désormais un goût de mort.
La campagne antitabac, spectaculaire, agressive, s’est imposée dans le paysage social à tel point que l’acte de fumer s’est irrémédiablement dissocié des idées de plaisir, de gratification et d’identité sur lesquelles reposaient son commerce depuis plus d’un demi siècle. Elle transforme le fumeur en monstre d’inconscience puisqu’il s’empoisonne et empoisonne les autres.
Les campagnes antitabac, dont les effets très positifs ne peuvent être niés, ont mis le pied dans la propagande. Ici, comme dans toutes les propagandes, le souci d’informer fait place à la haine revancharde dont le fumeur est aujourd’hui devenu le canalisateur.
samedi 14 novembre 2009
Raymond Federman fume

jeudi 12 novembre 2009
La formule
mardi 10 novembre 2009
Salers ou Sollers ?

dimanche 8 novembre 2009
Le prix des cigarettes augmente lundi

Juste procès, je crois, et justes remontrances ;
lundi 2 novembre 2009
vendredi 30 octobre 2009
Tel Quel en kiosque

Tout ministre de la culture, à peine nommé, n'oublie jamais de citer, parmi ses priorités, la démocratisation de l'accès aux oeuvres culturelles. Autrement dit, que les livres, théâtres, opéras ou musées ne soient pas monopolisés par les gens diplômés, riches et habitant dans les grandes villes. Une enquête sur les pratiques culturelles des Français vient d'être rendue publique. En matière d'accès à la culture, les résultats sont cinglants pour l'action de l'Etat, mais aussi pour les collectivités locales.
jeudi 29 octobre 2009
jeudi 15 octobre 2009
Zuckerman fume ?

mercredi 14 octobre 2009
Bernard Lamarche-Vadel fume

L'une des notions fondamentales du Monde..., celle de "Wille zum Leben", a été systématiquement rendue par "volonté de vivre" et non plus "vouloir vivre". Cette substitution n'est pas qu'une coquetterie : "volonté de vivre" rend mieux la nature intentionnelle et cosmique - et non pas simplement égoïste et psychologique - du concept de volonté chez Schopenhauer, qui s'éprouve certes dans le corps, mais qui s'incarne aussi dans la nature. Certaines réserves d'un autre âge ont été évacuées. Ainsi le célèbre chapitre 44 des Compléments (en réalité un deuxième volume aussi épais que Le Monde... lui-même) retrouve-t-il son titre plus conforme non seulement à l'original allemand, mais aussi à son contenu audacieux pour l'époque, de "Métaphysique de l'amour sexuel" (Geschlechtsliebe) au lieu du prude "Métaphysique de l'amour" chez Burdeau.
Mais surtout il redevient possible de lire Le Monde comme volonté et représentation (ainsi que Les Deux Problèmes fondamentaux de l'éthique) moins à la lumière de ceux dont on dit que Schopenhauer fut l'inspirateur (psychanalystes, philosophes de la vie, nihilistes modernes de tout crin) qu'à celle de ses sources. Kant en premier lieu, mais aussi Spinoza ou Malebranche.
lundi 12 octobre 2009
Pascale Guinet fume
"Les courtisanes, nous les avons pour le plaisir ; les concubines, pour les soins de tous les jours ; les épouses, pour avoir une descendance légitime et une gardienne fidèle du foyer." Souvent citée, cette phrase attribuée à Démosthène a le mérite de la clarté. Un peu trop peut-être. Comme l'explique en effet l'anthropologue Claude Calame dans l'entretien qui sert d'introduction au recueil, la courtisane, dans l'Antiquité, n'était pas "opposée terme à terme" à la femme mariée. Notant que la condition juridique de l'épouse légitime a varié selon les lieux et les époques, l'universitaire rappelle que les statuts des femmes libres, esclaves ou affranchies se situant "en marge du mariage" furent, eux aussi, très divers.
De la fille publique "dégouttante de vin et de parfums, pâle, fardée, embaumée comme un cadavre" et rôdant dans "les lieux qui craignent la police" (Sénèque), aux riches hétaïres admises dans l'intimité des puissants - telle cette Thaïs qui fit chavirer les coeurs d'Alexandre le Grand et du roi égyptien Ptolémée Ier -, l'ensemble de la "profession" est ici représentée. On notera au passage la richesse lexicale du latin, qui faisait la différence entre les ambulatrices, appelées ainsi car elles racolaient en sillonnant les rues, les prosedae qui, au contraire, restaient devant leur porte, et les bustuariae, qui préféraient sévir dans les cimetières.
samedi 10 octobre 2009
Sollers est "la dernière bouffée de bonheur en Europe "
jeudi 8 octobre 2009
Frédéric Mitterrand fume sans odeur
jeudi 1 octobre 2009
Echenoz fume
lundi 28 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
Sollers est un point de Venise
mercredi 23 septembre 2009
Le goût parfait de Sollers
Caresser une femme dans le noir de la véranda, c'est comme fumer dans le noir : adieu le goût.
dimanche 20 septembre 2009
Paradis
vendredi 18 septembre 2009
Jacques Chirac fume ( alors qu'un fusil 22 long rifle dissimulé dans un étui à guitare lui tire dessus.)

jeudi 17 septembre 2009
Alain Delon fume (alors que l' Épidémie de Grippe a commencé en France)

"Pourtant, nous sommes une ville qui aime vraiment les livres, affirme Andrea Addison, directrice de la communication de la Seattle Public Library. 80 % des habitants de Seattle ont leur carte de bibliothèque !" Le port de commerce situé au bord du Pacifique abrite aussi la grande firme de distribution de livres sur Internet, Amazon.com
lundi 14 septembre 2009
Éloge du vitrail
Dans la salle d’attente d’un hôpital, j’avise un vieux tas de revues crasseuses et probablement couvertes de microbes. J’en ouvre une pour jouer au jeu du : « que reste-t-il de valable dans un journal après la date de péremption ? ». Voilà donc un « Marianne » de 2007 et… trois pages consacrées à Lucien Jerphagnon, le vieux maître de mes dix-sept ans ! La journaliste (aujourd’hui passée au Figaro…) consacre un paragraphe à la relation que j’entretenais avec lui et, le créditant de « délicatesse » (!), explique que nous ne nous écrivons plus parce qu’il fut le maître d’œuvre de l’édition de saint Augustin en Pléiade et que, pour moi, l’athée au couteau entre les dents, c’en était trop : « Qu’il fut croyant ? Méprisable, inacceptable. Il n’eut plus de nouvelles que par les plateaux de télévision où l’élève a élu résidence ».
Faut-il être crétin pour imaginer que j’ai découvert le christianisme de Jerphagnon avec son travail pour la Pléiade - travail qui lui échoit par un heureux jeu de chaises musicales, les deux premiers responsables de l’édition ayant cassé leur pipe en route, il fut promu par défaut… Parmi les cinq étudiants qu’il avait chaque année, nul n’ignorait, en 1976, la bibliographie du Monsieur qui comportait alors plus de bondieuseries et de guimauves chrétiennes mâtinées de caractérologie que de livres parus chez Gallimard… A l’époque, il publiait surtout aux édition du Vitrail (sic !).
C’était aussi le moment où, drapé dans sa toge, il jouait au philosophe romain – et je dois dire qu’il avait un talent fou pour ce rôle à contre-emploi. Ce vrai prof, faux philosophe, (à l’époque je croyais l’inverse ce à quoi il nous invitait avec tellement de persuasion…), vomissait sur Alain Renaut et Luc Ferry, alors enseignants à Caen. Mais c’était bien avant un livre signé en collaboration avec ce dernier, en 2009, un ouvrage dans lequel presque chaque page fait l’éloge du christianisme et de l’ancien Ministre de Raffarin…
Ce n’est pas le vieux christianisme de Jerphagnon qui a été la cause de mon éloignement mais le grand écart que j’ai pu constater entre la posture du « philosophe » romain et la petitesse du professeur aigri, vaniteux, orgueilleux, jaloux, envieux – j’ai dix anecdotes pour justifier chacune de ces épithètes… Je découvre aujourd’hui le menteur…
J’ai avalé nombre de couleuvres et garderai le détail de ce mauvais festin par fidélité à ce qu’il fut. Juste une chose : comment explique-t-il que j’aurais prétendument rompu à cause de son Augustin en Pléiade (en 1998) alors qu’il m’a demandé de le pistonner chez Grasset (en 2004) pour un livre refusé par le comité de lecture ? Sa femme qui m’a envoyé une lettre d’excuse pour la dernière couleuvre que je refusais d’avaler connaît la date de mon ultime courrier, il n’a qu’à lui demander, rien à voir avec Augustin.
Au temps de sa splendeur, il m’avait dit : « Onfray, je compte sur vous pour m’éviter le livre en trop. Je n’ai pas envie d’écrire sous moi ». Quand l’heure fut venue d’écrire sous lui, il avait pris soin de me congédier depuis longtemps. La parution du Traité d’athéologie en 2005, et surtout son succès, a été la goutte d’eau qui a fait déborder sa vase. Je ne lui reproche pas son christianisme, mais d’être si peu chrétien. Cet homme n’a jamais su aimer personne d’autre que lui. Je le plains…
vendredi 11 septembre 2009
Alain-Hom.com
Alain Finkielkraut est tombé malade en septembre 2008. Un lymphome. Ce fut grave et long. "J’ai cessé d’être innocent pour basculer dans le cauchemar. Je suis aujourd’hui sorti de la véranda Qu’est-ce qui fait qu’on tombe malade ? Je peux tisser un lien, après trois années d’exposition maximale, entre le stress et la maladie. Je devrais tirer une sagesse de cette expérience. Etre moins actif, plus prudent. J’en suis incapable. Je ronge actuellement mon frein. Je ne veux pas que l’intellectuel que je suis, nuise à l’écrivain que j’essaie d’être."
mercredi 9 septembre 2009
Le Diable, ne l'oubliez pas, c'est Sollers
Le film que se raconte le milieu littéraire français, depuis plus de trente ans, peut d'ailleurs être décrit comme un western classique, sans cesse rejoué, avec, de temps en temps, adjonction de nouveaux acteurs. Il y a un Beau, un Bon, un Vertueux exotique, Le Clézio, et un Méchant, moi. Je m'agite en vain, Le Clézio est souverain et tranquille, il s'éloigne toujours, à la fin, droit sur son cheval, vers le soleil, tandis que je meurs dans un cimetière, la main crispée sur une poignée de dollars que je ne posséderai jamais. Modiano, lui, a un rôle plus trouble: il est à la banque, il avale ses mots, il a eu de grands malheurs dans son enfance, il est très aimé des habitants de cette petite ville culpabilisée de l'Ouest, aimé, mais pas adoré, comme Le Clézio, dont la photo, en posters, occupe les chambres de ces dames. Le Diable, ne l'oubliez pas, c'est moi. Je suis un voleur, un imposteur, un terroriste, un tueur à la gâchette facile, un débauché, un casseur, j'ai des protections haut placées, des hommes et des femmes de main, je sème la peur, je ne crois à rien, j'expierai mes fautes.
mardi 1 septembre 2009
«Sollers-Game», un jeu puant selon le gouvernement
lundi 10 août 2009
Pet nez lope
"Elle n'est par rapport à elle que les odeurs qu'elle sent. Si nous lui présentons une rose, elle sera par rapport à nous une statue qui sent une rose ; mais par rapport à elle, elle ne sera que l'odeur même de cette fleur. Elle sera donc odeur de rose, d'oeillet, de jasmin, de violette, suivant les objets qui agiront sur son organe. En un mot, les odeurs ne sont à son égard que ses propres modifications ou manières d'être ; et elle ne saurait se croire autre chose, puisque ce sont les seules sensations dont elle est susceptible."
samedi 1 août 2009
mercredi 22 juillet 2009
Bout-rimé

mardi 14 juillet 2009
Prix
samedi 11 juillet 2009
vendredi 10 juillet 2009
Oh ! absolument.

Mais, vous savez, c'est une chanson, et les réponses ne sont pas de moi.
- Est-ce bien vrai ?
- Oh ! absolument.
- Et pourquoi ?
- Devinez.
- Parce que tu ne m'aimes pas.
- Si, je vous trouve charmant.- Mais tu as un ami ?
- Non, je n'en ai pas.
- Alors, c'est par piété ?
- Je suis très pieuse, mais je n'ai pas fait de voeux, caballero.
- Ce n'est pas par froideur, sans doute ?
- Non, Monsieur
- Il y a bien des questions que je ne peux pas te poser ma chère petite. Si tu as une raison, dis-la-moi.
- Ah ! je savais bien que vous ne devineriez pas ! Ce n'était pas possible à trouver.
- Mais qu'y a-t-il, enfin ?
- Je suis pucelle.
jeudi 9 juillet 2009
mercredi 8 juillet 2009
Les Fumeuses Dangereuses
Me boudez-vous, Vicomte ? ou bien êtes-vous mort ? ou, ce qui y ressemblerait beaucoup, ne vivez-vous plus que pour votre Présidente ? Cette femme, qui vous a rendu les illusions de la jeunesse, vous en rendra bientôt aussi les ridicules préjugés.Déjà vous voilà timide et esclave ; autant vaudrait être amoureux. vous renoncez à vos heureuses témérités. vous voilà donc vous conduisant sans principes, et donnant tout au hasard, ou plutôt au caprice. Ne vous souvient-il plus que l'amour est, comme la médecine, seulement l'art d'aider à la Nature ? Vous voyez que je vous bats avec vos armes : mais je n'en prendrai pas d'orgueil ; car c'est bien battre un homme à terre. Il faut qu'elle se donne, me dites-vous : eh ! sans doute, il le faut ; aussi se donnera-t-elle comme les autres, avec cette différence que ce sera de mauvaise grâce. Mais, pour qu'elle finisse par se donner, le vrai moyen est de commencer par la prendre. Que cette ridicule distinction est bien un vrai déraisonnement de l'amour ! Je dis l'amour ; car vous êtes amoureux.
Vous parler autrement, ce serait vous trahir ; ce serait vous cacher votre mal. Dites-moi donc, amant langoureux, ces femmes que vous avez eues, croyez-vous les avoir violées ? Mais, quelque envie qu'on ait de se donner, quelque pressée que l'on en soit, encore faut-il un prétexte ; et y en a-t-il de plus commode pour nous, que celui qui nous donne l'air de céder à la force ?
mardi 7 juillet 2009
Pina Bausch fume
lundi 6 juillet 2009
Pile et Face
mercredi 1 juillet 2009
La Confiance en soi

A en croire son avocat Bob Sanger, Michael Jackson était un grand lecteur, qui aimait s'entretenir de Freud, de Jung, de Sollers, d'Hawthorne, de sociologie, d'histoire noire : «Descendez dans la rue, vous allez voir si vous trouvez cinq personnes qui peuvent parler de Freud et Sollers.»
Sa bibliothèque de Neverland contenait 10 000 ouvrages. Comme le remarque Carolyn Kellog, «lorsque la nouvelle du retour de Michael Jackson à Los Angeles éclate début 2009, ce n'est pas parce qu'on l'a vu dîner dans un restaurant à la mode ou danser dans la discothèque la plus branchée, mais parce qu'il a été aperçu acheter des livres sur Santa Monica.»
mardi 30 juin 2009
Grand Beau Soleil
samedi 27 juin 2009
Frédéric Mitterrand fume ?

Cette nouvelle mesure répond à une directive européenne que peu de pays ont appliquée, mais qui doit être mise en œuvre dans un délai de trois ans. Les paquets de cigarettes, dans un avenir proche, devraient donc faire apparaître une photo dans la partie supérieure d'une des faces du paquet et un message de prévention de l'autre côté. Les images «violentes» seront sans doute accompagnées d'informations rassurantes sur l'aide au sevrage. C'est pourquoi le numéro de téléphone de Tabac Info Service ou du site Internet pourrait figurer sur un certain nombre de paquets.
Vendredi, avant-veille de la Journée mondiale contre le tabac, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé que cette stratégie bientôt adoptée en France était incontournable. L'OMS a en effet lancé un appel pour que ces photos «chocs» soient mises en place dans tous les pays du monde, estimant que c'est une stratégie efficace pour faire reculer le tabagisme. L'OMS a invité les gouvernements «à exiger que tous les produits commercialisés contenant du tabac comportent non seulement des avertissements, mais aussi des illustrations concrètes des maladies et des souffrances causées par le tabagisme.»
Pour l'instant, en France les autorités sanitaires sont en train de faire leur choix parmi une liste de 42 photos qui lui ont été soumises par Bruxelles : outre des images de dents noircies ou des cancers du poumon, certaines évoquent l'impuissance liée au tabac par l'image symbolique d'une cigarette courbée vers le bas. « Il n'y aura pas que des images qui enfoncent le fumeur, certaines informations seront aussi rassurantes », précise Bertrand Dautzenberg, président de l'OFT, l'Office français de prévention contre le tabagisme. « C'est une mesure nécessaire. Les messages sur les paquets n'ont pas été renouvelés depuis maintenant trois ans. Au bout d'un moment, les gens ne les voient plus », constate-t-il.